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il y a 7 ans
Jamais je n’aurais pensé avoir cette responsabilité un jour. Je n’étais pourtant pas un expert en la matière, loin de là, même si je m’y connaissais tout de même plus que la moyenne. Malgré cela, pour aucune raison je n’aurais pu refuser cette demande indécente. J’étais maintenant assis à cette table d’un petit café de la ville, nerveux et excité à la fois, et j’attendais mon rendez-vous. Une rencontre qui allait changer radicalement le lien que j’entretenais avec la personne que j’attendais. Mais comment en étais-je arrivé là me demanderez-vous? C’est bien simple, à cause d’une porte laissée ouverte.
Vous devez savoir que je prends parfois plaisir à magasiner les jouets érotiques sur mon téléphone intelligent, sur plusieurs sites plus ou moins populaires. Pas que je sois un grand consommateur, mais j’aime bien suivre les tendances, voir ce qui se fait de nouveau. Étant donnée la panoplie de sex-toys sur le marché, c’est tout un défi pour un distributeur de concevoir un jouet qui va se démarquer des autres. Les meilleurs innovent donc par l’audace dans la forme, les couleurs, les textures, les fonctions, etc. À mon avis, ces objets, dont la principale raison d’être est de procurer du plaisir, sont de l’art dans sa plus simple expression.
J’étais donc à mon bureau un midi, farfouillant le web à la recherche de nouveautés. Habituellement, la porte de mon bureau est toujours fermée, mais cette fois j’avais oublié, visiblement. Car tandis que mon attention était captée par la lecture d’un article où une bloggeuse parlait du dernier produit qu’elle avait essayé, j’entendis soudainement comme une petite exclamation dans mon dos. Tout en fermant l’écran de mon appareil maladroitement, je me suis retourné rapidement pour voir Emma, ma patronne, devant moi, l’air tout aussi surpris que moi.
– Oh! Je suis désolée Simon… Je t’apportais un rapport intéressant de nos services, sur lequel j’aurais aimé tes commentaires et…
– Ah! Euh, OK, merci, je vais le lire tout de suite.
Malaise… Pris la main dans le sac… de sex-toys ! J’étais convaincu qu’elle avait eu le temps de voir ce que je consultais; les images sur ce genre de pages sont assez peu équivoques habituellement, ça ne ressemble pas trop à un site de recettes disons. Emma resta une seconde de plus à me regarder, d’un air étrange, puis sortit enfin de mon bureau. Merde. Qu’est-ce qui venait de se passer ? M’en reparlerait-elle ? Était-elle choquée ? Dans tous les cas, j’allais bientôt être fixé, car quelques instants plus tard, je recevais une convocation dans son bureau, à 17h, donc à la toute fin de la journée.
Je sentais une certaine tension dans l’air en refermant la porte de son bureau. D’un signe de la main elle m’invita à m’asseoir devant elle. La femme de carrière prenant le dessus, elle ne tarda pas à prendre la parole et alla droit au but.
-Écoute Simon, j’ai vu ce que tu regardais plus tôt quand je suis entrée dans ton bureau. La porte était ouverte, tu étais bien concentré, et j’ai voulu te faire faire le saut. C’est là, en entrant dans la pièce, que j’ai aperçu ton écran, et j’ai figé. Alors si je t’ai demandé de venir ici, c’est parce que je voulais éviter qu’il y ait un malaise, et te dire que je ne suis pas choquée, ou quoi que ce soit…
-Et bien… Merci Emma de le mentionner. Je vous assure que c’est seulement sur mon temps personnel… Ça me soulage que vous m’en ayez parlé…
-Je te fais confiance sur la gestion de ton temps. Il y a peu de gens ici en qui j’ai autant confiance.
– Merci, j’apprécie.
– …tellement que… Eh bien, disons que j’aurais une grande faveur personnelle à te demander, mais ça doit absolument rester entre nous…
– On parle de quoi comme faveur ?
– En fait, c’est personnel, rien à voir avec le boulot. Voilà: connais-tu bien ces… produits?
– Eh bien… Euh… Disons que je lis beaucoup sur le sujet… Je suis pas mal au fait des tendances et des nouveautés… Pourquoi?
– J’aimerais que tu fasses mon éducation, que tu me guides dans cet éventail de choix. Depuis longtemps ces accessoires ont éveillé ma curiosité, mais je n’ai jamais osé m’en procurer, et ce n’est pas mon mari qui le ferait pour moi, il est bien trop conservateur. Je ne sais pas ce qui pourrait me plaire, et ça me gêne d’entrer dans une de ces boutiques avec pignon sur rue pour demander conseil. De plus, comme la glace est déjà brisée, j’ose voir ce qui s’est passé ce midi comme une certaine… opportunité disons.
À ce moment précis j’étais en sueur. Non seulement j’étais avec ma patronne, mais devant une très belle femme, mature, et très sexy dans son genre, qui venait tout juste de me demander de l’instruire sur les sex-toys.
– Euh… Je suis un peu gêné là… Je ne m’attendais pas vraiment à ça. Qu’avez-vous en tête exactement ?
– Voici ce que je te propose. Si tu acceptes de m’aider, je vais te fournir 500$, avec lesquels tu devras m’acheter, pour chaque jour de la semaine prochaine, un produit différent que tu auras personnellement choisi. On se verra au petit café, à deux coins de rues d’ici, sur l’heure du dîner, et tu me présenteras ma surprise du jour. Mon mari est absent pour la semaine, alors j’aurai le temps voulu d’examiner tes suggestions comme bon me semble.
Quelle étrange proposition: acheter des jouets érotiques pour ma patronne! J’étais abasourdi. Mais par contre, mon membre lui, dans mon pantalon serré, semblait plutôt aimer l’idée, et me signalait son approbation.
-Ok, je veux bien vous aider. Mais avez-vous des préférences? Le choix est très large, et je ne vous connais pas beaucoup, du moins pas vos goûts en matière de… sexualité.
Et la réponse qu’elle me donna restera dans ma mémoire bien longtemps.
– Je m’en remets entièrement à toi, Simon. Si ça peut éclairer ta lanterne, je vais être directe: à la fin de la semaine prochaine, je veux avoir en ma possession le kit de la parfaite petite salope.
Comme on était vendredi, j’avais deux jours pour faire mon premier achat, avec les 500$ qu’elle m’avait remit en quittant le bureau. Que choisir, pour une femme que je ne connaissais que professionnellement, mais qui avait visiblement d’importantes pulsions à satisfaire ? Le fait qu’elle était ma patronne contribuait davantage à ce que je ne veuille pas la décevoir.
Lundi venu rapidement, je me retrouvais donc assis au café, nerveux et allumé, avec un sac par terre à côté de moi. J’avais pris soin d’emballer la petite boite dans un beau sac cadeau cartonné, chic mais sobre. Mon café à la main, je me demandais quel genre de conversation nous allions avoir. Allait-elle simplement prendre le sac et s’en aller ? Ou me poserait-elle des questions sur mon choix ? Je n’avais pas vu Emma le matin; comme à l’habitude, elle se promenait d’un meeting à l’autre. Je me demandais si elle me poserait un lapin, trop occupée, ou bien gênée de ce qu’elle m’avait demandé.
Ma crainte fut vite dissipée quand je l’aperçus entrer dans le café. Elle me regarda depuis la porte et me fit un petit sourire coquin qui ne me déplut pas. Sous son petit trench noir très ajusté, on apercevait le décolleté tout de même assez prononcé de son chemisier, dans lequel plongeait somptueusement un collier de perles. C’était vraiment une très jolie femme. J’avais depuis longtemps remarqué sa belle poitrine… Une belle paire de seins, du genre qui vous remplissent bien la main…
Elle se prit un café latte au comptoir, et vint me rejoindre enfin. D’une voix feutrée et sexy, elle engagea la conversation :
-Bonjour Simon, ça va?
-Oui, quoi qu’un peu nerveux… et vous?
-Oui, merci. J’avoue que j’ai bien hâte de voir ce que tu m’as procuré comme première surprise. J’y ai pensé tout le weekend, et je dois avouer que je n’ai que cela en tête ce matin…
-Je vois. Eh bien, j’ai pris bien du plaisir à chercher ce qui pourrait vous satisfaire, et j’espère avoir fait le bon choix.
-Assez tardé alors, montre-moi maintenant mon nouvel ami.
Elle avait cette façon de me regarder, une lueur dans ses yeux que je n’avais jamais vue. Je la sentais en fait très excitée. Je pris donc le sac et le lui remis.
-Belle présentation, je vois que tu as pensé à tout.
Elle ouvrit le sac délicatement, en sortit discrètement l’élégante petite boite noire et la mit sur ses genoux, à l’abri des regards. Elle ouvrit délicatement le couvercle, sans l’enlever complètement, puis contempla le contenu. Elle me regarda ensuite, et l’expression dans son visage m’indiquait que ce qu’elle venait de voir semblait lui plaire, ou du moins l’intriguer. Elle me dit alors:
– Élégant… Mignon… Compact… Mais qu’est-ce exactement?
– Il s’agit d’un tout nouveau modèle de vibrateur rechargeable à vitesse variable, d’une forme pour le moins avant-gardiste. Il est conçu pour tenir parfaitement dans le creux de la main, alors que celle-ci parcourt les courbes de votre corps pour le caresser. Sa texture soyeuse stimulera vos seins, et votre… Vous savez…
Elle enchaîna, taquine :
– …mon sexe, c’est bien cela? N’ayons pas peur des mots Simon, tu viens quand même de m’acheter mon tout premier vibrateur après tout…
– Enfin, oui, votre sexe et toute zone érogène. Il est aussi parfaitement étanche et peut donc vous suivre dans le bain, ou sous la douche. D’ailleurs, il peut vous suivre presque partout de par sa petite taille, se glissant aisément dans le sac à main. De plus si sa couleur magenta n’est pas sans rappeler les petits fruits, vous verrez en le sortant de la boite que son revêtement dégage également un doux arôme enivrant.
– Oui, je l’ai senti en ouvrant la boite. J’aime bien cette odeur.
– Au fait, je l’ai déjà rechargé, il est donc prêt à l’emploi.
– Tu ne négliges aucun détail, n’est-ce pas? J’adore ça… J’ai bien hâte d’en faire l’essai, je te remercie. Je suis maintenant aussi curieuse de savoir ce que tu me réserves pour demain…
– Mon choix est déjà fait. Vous ne serez pas déçue.
Sur ce, elle se leva, remis son manteau, me regarda dans les yeux l’air satisfaite, et sortit, tandis que je terminais mon café.
Je m’imaginais tout plein de scénarios dans ma tête, concernant ce qu’elle ferait de ce vibrateur, du moment et du lieu où elle l’utiliserait pour la toute première fois.
Vers 23h ce soir-là, alors que j’allais me mettre au lit, à ma grande surprise je reçus un texto. C’était Emma.
– Oh… Simon… quelle merveille ! En sortant de la douche, je me suis mise au lit, nue, avec un verre de vin et mon nouveau petit copain. Quelques minutes plus tard, ma chatte ruisselait et je me tordais de plaisir dans mes draps. Mes mamelons n’ont jamais été aussi durs, et mes seins sentent les baies. Je peux encore sentir les vibrations sur mon sexe engourdi, bien après les spasmes de plaisir. La mouille perle encore sur mes cuisses… D’ailleurs, dorénavant je t’appellerai Monsieur Pearls. XXX EMMA
Je lisais ces mots, le téléphone dans une main et la queue dans l’autre, étant moi-même sur le bord de jouir. J’étais à la fois gêné et excité devant ces mots crus. Jamais je n’aurais pensé qu’elle était aussi perverse. Mais ça me plaisait au plus haut point. J’imaginais Emma, nue dans son grand lit, les cuisses mouillées et satisfaite… Ce qui me plaisait le plus, c’était de savoir qu’il me restait encore 4 sex-toys à lui remettre, et que ce texto ne serait sans doute que le premier… Afin de conserver une certaine distance pour que le jeu puisse garder son cours, je lui répondis tout simplement :
-Bonne nuit chère Emma. On se voit demain, même heure, au petit café, pour votre prochaine surprise. Bien à vous, Monsieur Pearls.
Evidemment le chaud texto d’Emma reçu la veille avait illuminé mes rêves cette nuit-là. Dans ces derniers je revoyais à répétition la scène qu’elle m’avait décrite en détail, comme si j’étais dans la pièce tout près d’elle, sans qu’elle le sache. Ou en fait, peut-être le savait-elle, et que ma présence était tolérée, voir souhaitée? Je la regardais caresser tout son corps nu avec le jouet vibrant que je lui avais procuré, bien blotti au creux de sa main et parcourant toutes les courbes de son corps entremêlé dans les draps. J’entendais le bourdonnement du jouet et la respiration d’Emma qui accélérait. Je la voyais jouir encore et encore en prononçant tout bas « Monsieur Pearls »…
Le plus beau dans tout ça, c’est qu’habituellement au petit matin, en se réveillant, on réalise que notre rêve est terminé, et il s’estompe dès lors tranquillement, quittant notre mémoire. Dans mon cas par contre, il était en partie bien réel et ne faisait que commencer. Je n’étais pas dans sa chambre, mais c’était tout comme, avec les détails dont elle m’avait fait part. C’est donc plein de testostérone et avec une énergie que je n’avais pas eu depuis longtemps que je me préparai pour le boulot ce matin-là.
Arrivé au bureau, 1 heure plus tard, je refermai ma porte (la porte à laquelle je devais tout!) et m’assis pour débuter ma journée. Je vis alors un petit contenant à pâtisserie en styromousse sur mon bureau, à côté du clavier. Je l’ouvris et vis qu’il contenait un « cronut », sorte de beignet fait de pâte à croissant frite et fourré de crème pâtissière, bref la plus cochonne et calorique des pâtisseries que je connaisse. Mais ce qui me fit le plus plaisir dans la délicate attention fut le message au stylo que je vis écrit à la main à l’intérieur du couvercle: « Je suis chaude comme la braise ce matin… XXX »
Première fois que je mangeais une délicieuse pâtisserie bien bandé ! Ma patronne se dévoilait être une sacrée vilaine fille, et ça me plaisait au plus haut point. J’avais bien hâte de lui donner son paquet du jour et inutile de vous dire que la concentration n’y était pas du tout ce matin-là… Heureusement le temps fila à toute vitesse jusqu’à leur du lunch.
Au café, tout aussi bondé que la veille, ça se passa sensiblement de la même manière. Emma vint me rejoindre à la même table, en prenant encore la précaution de jeter un œil autour avant. Elle portait cette fois un pantalon noir moulant qui mettait bien son joli petit cul en valeur. Elle devait surement porter un string, car on ne voyait aucun élastique de culotte sur ses fesses. Je la trouvais franchement bien roulé malgré sa quarantaine avancée, et je la dévorais des yeux en l’imaginant à poil sur son lit avec son sex-toy. Elle s’assit finalement devant moi, belle comme le jour, avec un petit sourire en coin.
– Bonjour Monsieur Pearls…
– Bonjour Emma, dis-je avec le sourire.
– J’espère que mon texto d’hier soir ne vous as pas trop gêné ?
– Non, ce n’est pas vraiment l’émotion qu’il m’a suscité je dois dire…
Elle sourit, un peu gênée mais fière de son coup…
– Tant mieux… J’y voyais une façon honnête de vous remercier pour votre contribution.
– C’est un bénéfice des plus convenables, que j’apprécie grandement.
– Parfait, j’en prends bonne note. Alors, je suis maintenant impatiente de voir ce que vous m’avez procuré aujourd’hui….
– Hé bien pour ce deuxième achat, j’ai décidé d’y aller moins en surface disons, et plus en profondeur.
– Ohhh…. Vous avez toute mon attention, continuez…
J’aimais le fait qu’elle me vouvoyait maintenant, en m’appelant de mon nouveau surnom. J’avais l’impression que ça ajoutait du piquant à notre petit jeu, tout en ajoutant une sorte de détachement, de respect dans notre relation qui aurait vite pu devenir vicieuse et malsaine. Je lui donnai donc le sac tel que promis, dont elle sorti encore une boite noire, mais plus mince et allongée que celle de la veille. Elle jeta un coup d’œil au contenu, et referma.
– Je vous écoute…
– Comme vous pouvez le voir ma chère, vous avez là un modèle de vibrateur tout désigné pour une pénétration en profondeur. Sa forme sexy et arrondie est confortable à manipuler. Sa tête flexible est munie d’un mécanisme ondulant lui permettant de stimuler toutes les parois internes de l’intimité féminine, sans oublier le point G. De plus, le petit doigt fixé à sa base sert à caresser le clitoris pendant la pénétration, assurant un plaisir multi-sensoriel. Sa vitesse variable vous en donne le plein contrôle.
– Je vois. J’aime bien sa texture, et ses couleurs, blanc et violet.
– J’ai choisi la couleur afin de l’agencer au premier accessoire, évidemment.
– Bien vu… Mon ensemble prend forme grâce à vous cher Monsieur, je vous en remercie. Je vais d’ailleurs devoir me trouver un joli coffre pour ranger tout ça.
– Voilà une belle idée.
Elle me regarda ensuite bien dans les yeux, pris une pause, puis enchaîna, la voix descendue d’un ton:
-Donc, en résumé Monsieur Pearls, vous dites que je n’ai qu’à retirer ma culotte, écarter les cuisses, et insérer cette bite ondulante bien profond dans ma petite chatte, puis de la mettre en marche, et qu’elle me fera jouir?
– Hé bien… euh…oui, si on vulgarise.
– Comme vous vous en rendez surement compte, j’aime bien être vulgaire à l’occasion….
Elle se mordilla la lèvre inférieure en me jetant un dernier regard, puis se leva et quitta le café. Je réalisais alors que la situation évoluait rapidement, que ce n’était plus un simple service entre collègues, mais bien un petit jeu auquel Emma jouait, et que ça semblait l’exciter au plus haut point. J’aimais également de plus en plus le rôle de guide qu’elle m’avait confié, surtout que j’en étais agréablement récompensé jusqu’à maintenant.
J’apprenais à connaître cette femme sous un nouvel angle, tout comme elle-même découvrait les plaisirs que son corps pouvait lui procurer, et l’étendue de ses pulsions. Ce qui m’étonnait surtout, c’était sa capacité à garder notre relation professionnelle stable au bureau, malgré qu’en privé elle se révélait à moi sans aucune pudeur. Nous avions d’ailleurs eu un meeting cet après-midi-là, avec quelques autres collègues, et personne n’aurait pu soupçonner qu’elle m’avait écrit le soir précédent après s’être masturbée, pour me raconter le tout avec de juteux détails.
Ce soir-là d’ailleurs, je n’ai rien fait d’autre que d’attendre que mon téléphone vibre. Rien n’arrivait à m’intéresser à la télé. Allait-elle m’envoyer un texto comme la veille? Dans le cas contraire, je n’en dormirais pas de la nuit. Et si elle le faisait, jusqu’où irait-elle? Nous avions déjà franchi la ligne de la pudeur, mais jusqu’où dans la perversité irait-elle cette fois?
À exactement 23h, comme la veille, le message arriva enfin, à mon grand soulagement. Je faillis en échapper mon téléphone tellement j’étais nerveux. C’était bien encore un texto d’Emma, quoi que plus long et plus détaillé, qui allait comme suit:
– Monsieur Pearls, je vous écris assise devant mon PC, et je regarde actuellement un porno sur le web. Pour vous mettre en contexte, une mère au foyer aux gros seins, la culotte aux genoux, se fait baiser par derrière sur la table basse du salon par le technicien du service de câble qui n’a pas su résister longtemps aux avances de cette vicieuse. Mes pantalons sont retirés depuis un bail, et mon string noir est accroché sur le coin supérieur de mon écran d’ordi. Mes jambes sont relevées et appuyées sur le bureau de chaque côté de l’écran, bien entre-ouvertes. Le joli petit copain que vous m’avez procuré ce matin fouille présentement les profondeurs de ma chatte bien mouillée avec vigueur, guidé par la main qui ne tient pas mon téléphone. Je le sens onduler en moi, comme vous l’aviez si bien décrit. J’ai peine à écrire ce message, des spasmes parcourent mes cuisses et mon corps tremble. Mes mamelons durcis semblent vouloir déchirer les bonnets de mon soutien-gorge de dentelle que je n’ai pas pris soin de retirer encore. Je confirme que vous avez encore fait un bon choix. Je tenterai de me retenir de jouir jusqu’à ce que vous me répondiez pour m’en donner l’autorisation. Ne me faites pas trop attendre Monsieur, je vous en supplie… Emma xxx
J’étais renversé. Tant de détails, simplement pour m’exciter. Elle était vraiment allumée, et visiblement plus aucune barrière ne retenait ses pulsions. Je devinais que ça l’excitait elle-même intensément de m’écrire ces mots. Elle se confiait à moi comme à un amant de longue date, à la différence près que je ne l’avais jamais touchée, ni vu nue, bien que je commençais sérieusement à en avoir envie.
Voulant lui retourner la faveur qu’elle me faisait en m’incluant dans ses perversions intimes, je me dépêchai de lui répondre, tout en caressant d’une main la bosse dans mon slip:
– Vous êtes seule maître de votre plaisir, Emma. Écoutez votre corps, il ne vous demande que de lui procurer du plaisir. Déposez ce téléphone, et employez plutôt cette main libre à sortir un sein de votre soutif pour le pétrir ardemment. Ne vous faites pas plus attendre, et laissez-vous aller, avec toute mon approbation.
À demain ma chère,
Monsieur Pearls.
Si elle s’était retrouvée devant moi à cet instant je n’aurais pu résister à remplacer son vibrateur par ma queue. Malheureusement, ce n’était pas le cas, et de toute façon je me devais de rester distant, sinon notre jeu perdrait tout son sens. D’ailleurs, je commençais maintenant à avoir de la pression pour la prochaine étape. L’achat que j’avais fait en revenant du boulot se devait de pouvoir la combler tout autant le lendemain. Trouver de quoi exciter une femme tous les jours n’était pas une mince tâche. Mais j’étais confiant que ce que je lui réservais serait parfait comme troisième accessoire de son kit de parfaite petite salope…
En sortant de l’ascenseur du 12e étage de l’édifice où je travaille, on arrive directement au bureau de la réceptionniste. Comme c’est souvent le cas, la nôtre, Samuelle, est fort jolie. On ne se le cachera pas, sa beauté l’a sûrement aidée à avoir le poste. Elle a le style de la belle secrétaire typique des années 60, mince et plantureuse, mais à la mode contemporaine. Je dois par contre lui concéder qu’elle est toujours souriante et fait très bien son travail. Je trouvais d’ailleurs qu’elle m’accueillait avec encore plus d’enthousiasme qu’à l’habitude dernièrement, sans trop savoir pourquoi. Ce n’était aucunement désagréable, et ses habituels décolletés plongeant sur sa belle poitrine en apparence bien ferme agrémentaient le tout.
– Bonjour Simon! Tu vas bien?
– Bonjour Sam! Oui très bien, et toi?
– Oui merci. Le téléphone ne dérougit pas, mais ça me tient occupée. Et toi, quoi de neuf?
– Oh…(Si tu savais ma belle…) Rien de bien nouveau. Bonne journée alors!
– Toi aussi Simon! On se reparle plus tard…
Mon bureau était tout près dans le couloir. J’y entrai et vis avec une petite déception qu’il n’y avait aucune boite de pâtisserie sur mon bureau, comme ce fut le cas la veille. Par contre, en m’asseyant, j’aperçus un post-it coloré dépassant légèrement sous la souris de mon PC. Je le pris entre mes doigts et y lus, avec la même écriture sexy que la veille:
– Oups! J’ai oublié d’enfiler une culotte ce matin…
Oh la petite garce! Décidément, Emma avait le cul en feu avec notre petit jeu coquin… Elle était rendue à venir travailler la chatte à l’air sous ses vêtements, et prenais même la peine de m’en informer. Elle portait sans doute une jupe aujourd’hui, comme la plupart de femmes ici le font souvent, et je l’imaginais très bien se pencher lentement devant moi dans le coin de l’imprimante, pour me faire voir son cul et sa chatte dont elle me parlait maintenant tous les jours. Je me demandais comment j’aurais réagi, restant figé et profitant seulement du spectacle, ou ne pouvant résister à aller glisser mes doits entre ses fesses, caressant sa douce fente ainsi offerte…
Je sortis de mon bureau et fis un tour des environs, feignant d’avoir envie de jaser avec mes collègues, mais tout ce que je souhaitais était d’apercevoir Emma, pour voir ce qu’elle portait, et pouvoir la regarder dans les yeux, en espérant un regard complice. Mais elle semblait déjà repartie. Je dus donc malheureusement attendre notre rendez-vous quotidien du midi pour voir sa tenue.
Assis à la table habituelle au café, je me demandais si les employés commençaient à être curieux de ce que je mijotais avec cette belle femme chaque midi, qu’ils prenaient sans doute pour ma maîtresse, si du moins ils avaient remarqué notre présence quotidienne. Étrangement, j’arrivais toujours en premier; mais le schéma qui se répétait collait bien à notre petit jeu.
Emma arriva peu après et comme je l’avais imaginé, elle portait bel et bien une jupe, noire et moulante, mais qui lui arrivait cependant presque aux genoux. Même penchée, je n’aurais pas pu apercevoir grand-chose malheureusement. Je me serais attendu à quelque chose de plus court, bizarrement, avec ce dont elle m’avait fait part. Je décidai toutefois de jouer le jeu et de ne pas en parler.
– Bonjour Emma.
– Bonjour Monsieur Pearls. Bien heureuse de vous revoir. Nous en sommes au troisième jour de notre entente déjà. Comme vous le savez sans doute, je suis bien satisfaite de vos conseils et de vos achats jusqu’à présent.
– J’en suis bien heureux. Je sens que vous vous épanouissez davantage chaque jour. Vous semblez d’ailleurs avoir eu du très bon temps hier soir.
– En effet. Étrangement vous avez un effet libérateur sur mes pulsions. Quand je suis excitée ainsi, visiblement je perds toutes mes inhibitions… J’espère ne pas vous choquer.
– Oh pas du tout, au contraire. Disons que ça me fait plutôt plaisir, et que le mot est faible. Eh bien, si vous voulez bien, continuons sur cette même lignée alors…
Je lui remis son sac, contenant la petite boîte habituelle, mais blanche cette fois-ci. Après avoir jeté un coup d’œil à son contenu en catimini, elle semblait quelque peu perplexe…
– Des… boules?
– En fait on les appelle « Perles de plaisir », ou plus traditionnellement, Boules de Geisha.
– Elles vibrent?
– Non, enfin pas celles-là. Elles sont conçues pour être portées à l’intérieur de votre intimité tout simplement, et selon les mouvements de vos jambes, lors de vos déplacements, elles se promènent à leur gré, vous forçant à contracter les muscles vaginaux, ce qui vous procurera détente et… plaisir.
– Oh! Donc on peut les porter en tout temps, incognito…
– Oui, bref si leur effet n’affecte pas trop votre concentration du moins.
– Elles sont jolies, d’un beau petit rose. Elles vont bien avec mes autres jouets. Dites-moi, je peux les porter pendant quelques heures?
– Oui, tout dépendant de votre sensibilité.
– Je note. Merci de tenir votre engagement, je vous ferai part de mes commentaires, comme d’habitude…
– J’y compte bien.
Sur ce elle se leva et quitta rapidement le café. J’aurais souhaité continuer la discussion, revenir sur les détails de sa séance porno de la veille, mais j’ignorais si elle en était à l’aise, et de toute façon elle semblait pressée, comme toujours. Ne me restait plus qu’à attendre de ses nouvelles, ce qui arriva plus tôt que prévu.
Je venais à peine de m’assoir à mon bureau au retour du café que mon téléphone vibra une premièrement fois. Le message disait simplement:
– Je les porte.
Emma XXX
Wow. Il était à peine 13h30. Elle devait avoir inséré les petites boules dans sa chatte tout juste en arrivant du café. Ça devait drôlement l’intriguer. L’avait-elle fait à son bureau derrière la porte close, la jupe remontée et profitant de l’absence de sa petite culotte? Cette image me plaisait fort bien. Sinon, elle l’avait surement fait aux toilettes, dans une cabine, avec possiblement une autre de nos collègues de bureau dans la cabine juste à côté, qui ne s’était doutée de rien.
Je me demandais ce qu’elle faisait au moment présent, où et avec qui elle était, et si sa démarche laissait paraître le moindre signe d’excitation. Malgré mon enthousiasme, ce n’est que vers 18h, une fois chez moi, que je reçus un deuxième message.
– Monsieur, je viens d’arriver à la maison. Je suis dans tous mes états. Les perles que j’ai portées tout l’après-midi m’ont vraiment excitée. Tellement que je n’ai pu me retenir de glisser une main sous ma jupe dans le taxi qui me ramenait chez moi. Je caressais mon clito en le glissant entre mon index et mon majeur, aidé d’un peu de mouille récupérée entre mes lèvres. Avec le mouvement du véhicule et les boules qui se mouvaient en moi, je mouillais comme une petite chienne… Je crois qu’à un moment donné le chauffeur s’en est rendu compte, car il souriait en me regardant dans le rétroviseur. J’avoue que ma respiration m’a probablement trahie. Je me suis arrêté car il me mettait mal à l’aise… Je viens maintenant d’entrer chez moi, et je suis vraiment excitée. En tant que guide et source de mon plaisir, que me suggérez-vous maintenant?
Elle s’offrait à moi, en quelque sorte. Elle voulait que je la guide vers la jouissance. Je me devais de rester calme, alors que je ne rêvais que d’aller la rejoindre pour finir avec ma langue le travail entamé par ses doigts quelques minutes plus tôt. Mais comme je ne pouvais franchir cette ligne, la seule vraie façon pour moi d’en profiter était de faire durer cet échange, et de la satisfaire… Je lui répondis donc:
– Premièrement Emma, j’aimerais que vous vous détendiez après toutes ces émotions. Laissez tomber votre jupe sur le sol là où vous vous trouvez en ce moment. Servez-vous un bon verre de vin, faites-vous un bon petit repas, puis prenez un bain chaud, en prenant soin d’apporter la bouteille avec vous. Relaxez-vous, buvez, et savonnez-vous bien tendrement. Faites-moi signe ensuite.
– Dois-je garder les perles en moi d’ici là?
– Bien entendu ma chère.
Alors que j’attendais la suite avec impatience et que j’en profitais pour emballer son cadeau du lendemain, je l’imaginais le cul à l’air devant le four à se cuisiner un bon petit plat. Je trouvai une idée intéressante pour qu’elle s’amuse par la suite. Vers 20h, j’eus enfin de ses nouvelles.
– Monsieur, je sors du bain à l’instant. Je suis nue, détendue et bien réchauffée dans tous les sens du terme, je dois l’avouer. Ma peau est toute douce, je sens la lavande. Que devrais-je porter maintenant?
– Heureux que vous ayez suivi mes conseils. Si vous le voulez bien, vous allez maintenant préparer un petit cadeau pour votre mari, question de lui présenter vos nouveaux jouets. Je vous suggère de faire un petit shooting photo, et vous pourrez ensuite lui en envoyer, pour briser la glace et allumer sa curiosité.
– Voilà une bonne idée. Il sera bien excité en rentrant…
– J’aimerais donc pour cela que ne portiez qu’un string, celui que votre mari préfère, et des souliers à talons hauts.
– Rien sur ma poitrine?
– Non. Vous avez de si belles courbes, mettons-les plutôt en valeur.
Il s’écoula quelques minutes et elle enchaîna.
– J’ai trouvé ce qu’il fallait, et je l’ai enfilé. Je porte un string et des talons aiguille noirs, et je porte toujours mes petites boules roses dans ma chatte. Je suis une belle petite salope à vos ordres, Monsieur.
Oh la vilaine… Ce qu’elle pouvait être allumeuse…
– Parfait alors. Je veux maintenant que vous mettiez de la musique. Ensuite, vous allez sortir vos jouets, et vous prendre en photo partout dans la maison avec eux. Soyez imaginative, prenez des plans larges, d’autres rapprochés. Exhibez votre corps, en tout ou en partie. Mettez vos sextoys en valeurs, et jouez avec la lumière sur votre corps. Caressez-vous tout en prenant les photos, l’émotion sera palpable sur ces dernières. Vous pourrez ensuite choisir les photos les plus excitantes et les lui envoyer, une par une, pour faire monter la tension.
– Parfait, je m’y mets.
Ma tête débordait d’images. J’aurais bien aimé être le chanceux qui recevrait toutes ces photos. Son corps nu ainsi exposé… Sa pudeur saurait-elle la restreindre dans ses clichés, ou son excitation prendrait-elle le dessus? Serait-elle aussi débridé que quand elle m’envoyait les détails de ses caresses par texto? Évidemment je ne vis pas les photos, mais je reçus un dernier message environ une heure plus tard, tout aussi bandant.
– Monsieur Pearls, votre imagination me conduit vers de nouveaux horizons. Je me suis exposée sans retenue sur ces photos, et mon mari doit surement les regarder la bite bien dure au moment où l’on se parle. Il semble bien intrigué par mes jouets, et je crois qu’il a bien hâte d’en savoir d’avantage. Ma photo préférée est sans doute celle où je suis adossée au mur de briques du salon, les jambes légèrement ouvertes et bien perchées sur mes escarpins, et où l’on voit ma main guider le 2e vibrateur que vous m’avez offert bien profondément entre mes cuisses, frottant sur mon string que j’ai seulement tassé de côté. J’avais retiré les perles de mon vagin tout juste avant… Ma petite chatte n’en pouvait plus d’être bercée par le mouvement des boules et avait besoin d’être baisée vigoureusement, ce que j’ai donc entrepris. Tellement que mon pauvre cul est tout égratigné d’avoir frotté sur la brique. Gageons que ce dernier y goûtera encore davantage au retour de mon mari! Je suis maintenant exténuée, mais comblée. C’est un très bon achat, ces perles de plaisir. Je vais maintenant aller dormir et prendre des forces car il reste encore 2 jours à notre entente, et j’ai l’impression qu’avec votre imagination j’en aurai grand besoin… À demain, cher Monsieur Pearls. Emma xxx
2 jours. 2 jours encore à guider ma patronne à la découverte de la petite salope en elle. Je devais en profiter au maximum avant que ce jeu ne prenne fin, ne sachant pas si j’aurais la chance de vivre d’autres expériences aussi excitantes par la suite…
On était jeudi et il me restait donc 2 sextoys à livrer pour compléter l’ensemble que ma patronne Emma m’avait commandé la semaine précédente. Mon choix était déjà fait, et j’espérais que celui que j’allais lui remettre au café ce jour-là allait lui plaire autant que les autres. Jusqu’à maintenant, elle semblait bien apprécier mes conseils. Elle m’avait justement écrit un texto ce matin-là qui disait :
– Mon mari m’a envoyé des photos de sa bite bien bandée ce matin. Il semble avoir vraiment apprécié ma séance photo d’hier soir. Je crois qu’on a réveillé quelque chose d’insoupçonné en lui, je ne l’ai jamais vu dans cet état. Vendredi soir, à son retour, j’ai l’impression que mon petit cul va y goûter! On se voit ce midi, comme d’habitude. Emma xxx
Je prenais vraiment du plaisir à lire les chauds messages d’Emma, et elle le savait très bien. Je le relisais, assis dans le bus qui me conduisait au boulot comme chaque matin, et je souriais. J’étais particulièrement bien, et enjoué à l’idée de ce que cette nouvelle journée allait m’apporter d’excitant.
Sorti de mes pensées par le soleil qui m’aveuglait dans une courbe, je remarquai qu’une jeune femme assise un peu plus loin dans le bus me regardait, et elle me sourit. Était-ce mon visage souriant innocemment au soleil qui avait attiré son attention? C’est vrai que la plupart des gens dans le bus le matin ont l’air plutôt endormi ou déprimé… Je lui rendis son sourire, et elle baissa la tête, l’air gênée. Je dois dire qu’elle était très jolie. Une belle blonde dans la mi-vingtaine aux cheveux longs, tressés, avec de magnifiques yeux bleus. Elle portait de belles lunettes à large monture, du style rétro, lui donnant un petit air raffiné. Elle devait être étudiante dans un conservatoire, car en plus d’en avoir le look, elle tenait l’étui d’un violoncelle entre ses mains. Elle avait les jambes écartées de chaque côté de l’étui, et je l’imaginais très bien assise ainsi, sans son manteau, sur une scène, tenant son violoncelle; ça devait être très sexy. Je n’eus malheureusement pas la chance de recroiser son joli regard car j’arrivais à mon arrêt et je dus descendre.
Une fois arrivé au bureau, je croisai Sam qui était aussi flamboyante que d’habitude. Sa belle chevelure rousse semblait ardente sous les rayons du soleil qui entraient par le mur vitré. La lumière vive éclairait sa belle poitrine couleur pêche, parsemée de tâches de rousseurs. Je dus faire un effort pour la regarder dans les yeux.
– Salut Simon, ça roule?
– Oui Sam, et toi?
– Il fait si beau, ça me donne de l’énergie! D’ailleurs, on devrait sortir en profiter ce midi, si ça te dit…
J’aurais adoré, mais évidemment j’avais déjà rendez-vous avec Emma, et il était hors de question que j’annule ce dernier.
– Je suis bien occupé cette semaine, mais on se reprend la semaine prochaine si tu veux ?
– Dommage, car il fait si beau, mais oui je veux bien.
– Ok, à plus tard.
Je continuai donc mon chemin. J’avais bien hâte de voir si j’aurais à nouveau un message caché dans mon bureau. J’eus de la difficulté à le trouver; comme mon clavier ne semblait pas fonctionner, je regardai derrière l’ordi pour vérifier le branchement, et je trouvai donc le papier attendu, à côté du connecteur qui avait été volontairement débranché. Une phrase bien explicite m’attendait, toujours avec la même écriture au stylo: « J’aime me doigter au bureau ».
Là, ça devenait vraiment pervers. Depuis quand Emma se doigtait-elle au bureau ? Est-ce que ça datait du début de notre petit jeu, ou s’adonnait-elle à ces plaisirs depuis un bon moment ? Et pourquoi me confier ce secret ? Je l’imaginais assise à son bureau, la porte fermée, feignant de travailler mais ayant la main entre les jambes, la jupe relevée, et un doigt glissé dans sa petite chatte toute mouillée. Se rendait-elle à la jouissance chaque fois ou ne faisait-elle que s’allumer ? J’étais pour le moins heureux d’avoir cette confidence car mon jouet du jour tombait bien à point, et j’avais bien hâte à l’heure du dîner de lui remettre.
Je commençais à me plaire dans ce café. Il y avait une belle ambiance, de belles odeurs d’expresso et de viennoiseries, et c’était plus tranquille que dans la cuisine du bureau. J’avais ma boisson chaude, une danoise et mon petit sac habituel à mes côtés. J’étais toujours aussi nerveux, car Emma m’intimidait quelque peu. Elle arriva quelques minutes plus tard, toujours aussi rayonnante et sexy.
– Bonjour Monsieur Pearls.
– Bonjour Emma.
– Votre belle idée d’hier soir a fait vibrer mon téléphone tout l’avant-midi. Il y a longtemps que je n’avais pas vu mon mari dans cet état. Il n’arrête pas de me texter.
– J’en suis bien heureux pour vous. Un peu de piquant c’est toujours bon pour le couple.
– Nous en avions grand besoin, effectivement, je vous en remercie. Que me réservez-vous maintenant pour la suite mon cher?
Je lui remis donc son sac, et elle jeta un œil dans la boîte comme d’habitude.
– Je me suis dit que puisque que vous étiez seule cette semaine, vous seriez peut-être désireuse de combler un certain besoin que vous ne pourriez pas satisfaire.
– Ce jouet n’a pas une forme très commune. À priori je ne vois pas de quel besoin vous parlez…
– Ce que vous avez là est, malgré sa forme ressemblant à une coquille d’escargot, un simulateur de sexe oral. Sous sa base se trouve un point de rotation qui se promène sur le sexe, une fois celle-ci bien appuyée sur la chatte. Ce petit coquin tournoie entre les lèvres et autour du clitoris, imitant les prouesses d’une langue bien agile. Avec ses différents modes de stimulation, il saura satisfaire vos envies à la perfection.
– Vraiment intriguant, et tout mignon dans sa coquille rose profond ! Sa forme semble conçue pour bien tenir dans la main en tout cas.
– Effectivement. Il est également aisé de varier la pression exercée sur le sexe, pour étendre les sensations.
– Je suis vraiment curieuse de l’essayer!
Normalement c’était le moment où elle me remerciait et quittait le café, son sac à la main. Mais là, elle me fixait avec le regard d’une gamine tentée par l’interdit, un léger sourire aux lèvres. Elle enleva son manteau et l’accrocha au dossier de sa chaise. Puis, elle prit le jouet dans sa boîte et le glissa rapidement dans son sac à main. Elle se leva et me dit avec sa voix feutrée:
– Vous voulez bien surveiller mon manteau quelques minutes, j’ai un autre rendez-vous à l’instant…
Moi de répondre, confus et intrigué:
– Euh… Oui, bien entendu…
Elle se dirigea vers la salle de bain avec son sac à main. Si c’était comme celle des hommes, elle ne devait pas être très grande; il n’y avait surement pas plus de deux cabinets et un lavabo. S’en allait-elle vraiment essayer son sextoy là, maintenant ? J’étais dans tous mes états, j’avais très chaud… Je pris une gorgée de café, plus par nervosité que par soif, et je visualisais Emma en train de se masturber aux toilettes, tout juste à quelques mètres de moi. Je sentais le sang gonfler ma queue, bien ravi de la situation.
Dix bonnes minutes passèrent avant qu’Emma ne ressorte enfin de la salle de bain. Elle se dirigea vers moi d’un air satisfait avec un petit sourire coupable. Ses yeux pétillaient. Elle s’assit devant moi et dit:
– Voilà un rendez-vous qui était tout sauf galant… Vous avez encore bien arrêté votre choix, Monsieur… Ce nouvel amant me sera bien utile! En guise de récompense maintenant, tendez la main sous la table…
Elle s’était donc effectivement caressé la chatte à l’instant avec le sextoy ! Je n’en revenais pas de sa témérité. Abasourdi, j’obéis et tendis la main sous la table. Me regardant dans les yeux, elle glissa un morceau de tissu dans ma main. Je l’approchai ensuite de moi, tout en le gardant caché des regards, et vis une culotte de dentelle noire… « sa » culotte! Elle avait dû l’enlever pour plus de liberté et m’en faisait maintenant cadeau. Je levai les yeux et la remerciai timidement, visiblement gêné, ce qui la fit rire. Elle se leva et me dit avant de partir:
– Je dois y aller, j’ai une grosse journée, et quelques nouveaux rendez-vous viennent de s’ajouter à mon agenda… Merci et à demain mon cher.
– Parfait, à demain Emma.
Elle se dirigea vers la sortie et tout en la suivant des yeux, mon regard croisa celui de la jolie barista du café, qui semblait arriver du coin des toilettes elle aussi. Elle me regardait avec interrogation. Elle avait probablement entendu Emma gémir aux toilettes, et se doutait maintenant de quelque chose. Par son regard elle ne semblait pas choquée, mais plutôt intriguée. Je l’imaginais assise dans la cabine à côté de celle d’Emma, l’écoutant se caresser le sexe, avec un petit bourdonnement en bruit de fond… Ça devait être plutôt excitant! S’était-elle aussi caressé l’entrejambe ou les seins en même temps? En tout cas elle avait probablement attendu qu’Emma sorte, pour ne pas la croiser et qu’il y ait un malaise. Pour qui me prenait-elle maintenant ? L’amant d’Emma ? Ou son fournisseur de dildos ? Je me dépêchai du moins de finir mon café, glissai la petite culotte d’Emma dans ma poche arrière, et retournai au bureau sous le regard soutenu de la barista…
La journée passa rapidement avec toutes ces émotions. Arrivé chez moi plus tard, je sortis la culotte de ma poche et l’examinai de plus près. Le cul d’Emma devait être drôlement joli couvert seulement de ce bout de tissu finement travaillé et légèrement extensible. Je ne savais pourtant pas trop quoi en faire pour le moment.
Il était presque 18h lorsque que je reçus un message d’Emma, alors que je ne m’y attendais pas vraiment.
– Monsieur Pearls, mon nouvel amant m’a donné beaucoup de plaisirs aujourd’hui, je ne pouvais plus m’en séparer. Il m’a accompagnée aux toilettes à deux reprises, et a même fait une petite sortie rapide dans mon bureau, après que tous l’eurent quitté. La dernière fois, c’était à l’instant dans la cage d’escalier intérieur qui mène à mon appartement. Je montais les marches et la douceur de mes cuisses qui frottaient m’a rappelé que je n’avais pas de culotte, et ça m’a enflammée à nouveau. Je n’ai pu résister à l’envie et, question de mettre un peu de piquant, je me suis assise dans l’escalier juste devant la porte de mon voisin du dessous. J’ai remonté ma jupe, bien écarté les jambes, exhibant totalement ma belle petite chatte, et mon petit copain rose sorti de mon sac à main s’est vite occupé de bien entrouvrir mes lèvres et de les faire mouiller. Je me caressais les seins de l’autre main par-dessus mon chemisier, et je dus résister pour ne pas les sortir. Je me sentais très vilaine ainsi offerte en spectacle et ça m’excitait drôlement. J’avais peur que mon voisin sorte de chez lui et me voit ainsi, mais en même temps je me plaisais d’imaginer qu’il m’avait entendue et me regardait me masturber à travers le judas de sa porte tout en se branlant lui aussi, la queue sortie du pantalon. J’ai joui assise là comme une vraie petite salope, puis je suis montée en vitesse vous écrire, assise par terre dans le portique, les cuisses encore humides et le cul nu sur les froids carreaux de céramique. Faites-moi une faveur Monsieur et veuillez s’il vous plait utiliser ma petite culotte sur votre queue pour vous branler vous aussi, afin de partager mon plaisir, je me sentirai ainsi moins redevable à votre égard. Faites-en ensuite ce que vous voudrez. Nous nous verrons demain pour la dernière manche de notre petit jeu. Emma xxx
J’aurais aimé qu’Emma puisse voir l’effet du plaisir que ses mots m’avaient procuré, étalé sur sa petite culotte. J’avais déjà hâte d’être au lendemain, tout en appréhendant la fin de cette aventure. Si j’avais su ce qui allait se passer, j’aurais vu les choses d’un tout autre point de vue…
Vendredi, dernière journée de mon entente avec Emma. Un dernier sextoy à lui remettre, et son ensemble sera complet. J’étais sûr de mon choix, mais j’étais pourtant loin de me douter que les choses n’allaient pas se passer comme je l’avais prévu.
Il pleuvait à verse ce matin-là, et mon manteau dégoûtait accroché à la patère de mon bureau. J’allais assurément passer quelques heures avec les pantalons mouillés, ce que j’avais en horreur. J’ouvris mon parapluie pour le faire sécher, et me mis à chercher mon petit mot érotique du jour, en espérant en trouver encore un. Je ne voyais rien sur le bureau et je regardai donc dans le tiroir de mon classeur. Mes yeux s’ouvrirent soudainement bien grand: il y avait là une photographie de type instantané, sur laquelle on voyait un somptueux sein photographié de très près, du genre selfie, et le focus était parfaitement fait sur le mamelon bien durci, d’une couleur assez foncée, doublé d’une aréole large et légèrement plus pâle. Sous l’image, sur la bordure blanche il y avait écrit à la main: « Chaud et dur, juste à point. »
Si je n’avais pas été au bureau je me serais branlé en regardant cette photo. On ne voyait pas le visage, que le sein en gros plan. Mais la grosseur pouvait bel et bien correspondre avec les seins d’Emma. Elle était de plus en plus à l’aise avec sa sexualité, visiblement. Mon dernier sextoy allait donc surement lui convenir.
Assis à ma table au café, je savais que la barista m’épiait discrètement, et ça m’amusait. Elle devait s’imaginer toutes sortes de choses, et comme Emma arrivait, son imagination ne chaumerait pas. Emma s’assit enfin devant moi.
– Monsieur Pearls, voici maintenant notre dernière rencontre. J’en suis triste, mais vos conseils ont gonflé ma libido pour encore bien des jours. Que me proposez-vous donc pour compléter mon ensemble?
– J’avoue moi aussi avoir pris goût à nos rencontres quotidiennes, ainsi qu’au reste de notre jeu, mais je suis heureux de bien avoir accompli ma mission. Mon dernier achat devrait vous plaire, ainsi qu’à votre mari.
Je lui remis son dernier sac, auquel elle jeta un coup d’œil, suivi d’un sourire.
– Oh je vois que cette fois je ne serai pas seule en contrôle de mes pulsions…
– Effectivement. J’ai choisi ce jouet pour partager le plaisir à deux. C’est un œuf étanche, à insérer dans l’intimité, et contrôlable par télécommande jusqu’à 12 mètres. Il possède plusieurs mode et forces de vibration différents. De plus les gestes posés sur la manette ont un impact direct sur le contrôle de l’œuf, donc c’est vraiment interactif.
– Encore un jeu qui se joue à deux et qui me donnera beaucoup de plaisir visiblement. L’avez-vous chargé ?
– Bien sûr, comme chaque fois.
– Accordez-moi un instant svp.
Elle prit l’œuf dans sa boîte, le glissa dans son sac à main, et se dirigea vers la salle de bain. Elle en ressortit quelques secondes plus tard, et revint à la table. Tout en restant debout, elle prit ensuite la télécommande, la déposa devant moi, et ajouta avant de se diriger vers la sortie d’un air amusé:
– Nos bureaux me semblent bien être à moins de 12 mètres l’un de l’autre, n’est-ce pas?
Elle venait de me donner le contrôle à distance sur sa chatte. Je pourrais contrôler les vibrations de l’œuf en elle tout l’après-midi. Nul besoin de vous dire que je ne tardai pas à la suivre vers le bureau.
Comme il pleuvait encore, je déposai mon téléphone, mon portefeuille et la manette sur mon bureau en arrivant. Je lus quelques courriels urgents qui absorbèrent ma concentration un moment, quand j’entendis derrière moi:
– Qu’est-ce que tu fais avec ça ?
Avant même que j’ai eu le temps de réagir, Sam, qui venait d’entrer dans mon bureau, saisit la télécommande rose vif laissée sur le bureau.
– Euh, rien du tout, rends-moi ça!
– Un instant mon cher, je sais très bien ce que c’est, j’en ai un semblable de la même marque, et tu devras t’expliquer!
Elle avait l’air espiègle et il était évident qu’elle n’avait pas l’intention de me la rendre avant d’avoir eu des explications.
-Sam, c’est compliqué. Rends-moi cette télécommande svp.
– Je n’en ai pas du tout envie, sans savoir qui porte le récepteur en ce moment. Je vois que la télécommande est allumée, et donc en fonction. C’est bien trop amusant comme situation. Je ne te pensais pas aussi vilain Simon… Tu me dois des explications.
– Seulement si tu me rends cette manette.
J’étais en sueur. Je regardais Sam bouger la télécommande, et j’imaginais l’œuf dans la chatte d’Emma vibrant dans tous les sens. Elle devait se tordre de plaisir, en me pensant plutôt insistant… Et en même temps ça m’allumait soudainement de savoir que Sam avait un sextoy semblable.
– J’ai une bonne idée Simon. Nous avons un meeting d’équipe dans quelques minutes, et je crois que je vais jouer les détectives pour m’amuser un peu.
– Sam! Ce n’est pas sérieux, arrête je t’en supplie.
Elle me tira la langue comme une gamine et sortit de mon bureau. J’étais cuit. Elle allait vite découvrir que je faisais vibrer l’entre-jambe de notre patronne à distance. Quand donc allais-je apprendre à fermer cette maudite porte de bureau!
Dans la salle de réunion nous étions environ une dizaine. Sam était assise en face de moi, de l’autre côté de la table rectangulaire. Emma était tout au bout, et présidait la rencontre. Je surveillais Sam du coin de l’œil. Elle avait les deux mains sous la table, et me souriait diaboliquement. Puis elle se mit à faire le tour de la table des yeux, venant probablement de démarrer les vibrations à distances. Elle essayait de voir laquelle des femmes présentes trahirait son plaisir en se tordant sur sa chaise. Ce ne fut pas bien long pour qu’elle s’aperçoive qu’Emma avait soudainement bien de la difficulté à terminer ses phrases. Emma me jetait des regards mêlés d’excitation et de gêne, et Sam me dévisageait, surprise que j’ai une relation mystérieuse avec notre patronne. Je gardais les mains sous la table pour ne pas qu’Emma voit que je n’avais pas la télécommande. Emma semblait de plus en plus excitée et mis fin abruptement à la rencontre, prétextant avoir oublié un appel important. Tous se levèrent pour sortir, Emma la première. Sam resta en dernier, et s’approcha de moi. Elle glissa subtilement la télécommande dans ma poche de pantalon, et me dit tout bas:
– Toi et moi avons rendez-vous au bar ce soir, petit pervers, et tu vas tout me raconter dans les détails. C’est mon prix pour garder le silence. Faire jouir la patronne sur les heures de bureau, c’est très vilain ça…
– J’imagine que je n’ai pas trop le choix. Vers quelle heure?
– 20h. Ne soit pas en retard, Simon.
Elle tourna les talons et sortit de la salle, tout en me fixant le long du mur vitré. Elle était fière de son coup et de l’emprise qu’elle avait maintenant sur moi. Je la sentais toutefois bien excitée de cette révélation, et notre discussion au bar promettait d’être bien corsée.
Je sortis finalement à mon tour de la salle de réunion, et me dirigeai discrètement vers le bureau d’Emma, avec l’intention de lui remettre la télécommande. Je cognai à sa porte et elle me fit signe d’entrer. Aussitôt fait, elle m’ordonna de fermer la porte et de verrouiller. Puis elle me dit:
– Restez-là, Monsieur Pearls. Allumez cette fichu télécommande et achevez-moi, je n’en peux plus. J’ai failli jouir devant tout le groupe avant de terminer la rencontre.
– Vous êtes sûre, Emma? Ça me met un peu mal à l’aise…
– Profitez du spectacle mon cher, en guise de bonus à notre contrat qui se termine à l’instant. Vous avez parfaitement bien accompli votre tâche, et je vous le dois bien après vous avoir fait part de mon plaisir toute la semaine avec de juteux détails. Laissez-moi maintenant vous permettre d’en être témoin.
– Très bien alors.
Comme les murs vitrés entourant son bureau étaient pratiquement opaques, ne laissant passer qu’une lumière diffuse, personne ne pouvait vraiment nous voir. Je sortis donc la télécommande et m’adossai à la porte. Je la regardai dans les yeux et démarrai les vibrations. Elle sourit aussitôt, se détendit et se calla dans son fauteuil après l’avoir un peu reculé. Elle ferma les yeux un instant, pour se concentrer sur les vibrations dans son antre. Elle était vraiment magnifique ainsi. Elle se passa une main dans ses courts cheveux blonds et bouclés, et l’autre vint se promener sur ses seins. Elle détacha les deux boutons du haut de son chemisier, et plongea la main à l’intérieur, tout au fond d’un bonnet de son soutien-gorge. Elle empoigna son gros sein avec fermeté et le pétrit. Je la regardais, tout en manipulant l’émetteur pour varier les sensations dans sa chatte, et je bandais comme un fou. Je voyais pointer son autre mamelon au travers de son chemisier, témoin de son excitation et ne demandant qu’à être pincé lui aussi. Plutôt que de le tripoter à son tour, Emma amena l’autre main de sa tête vers son entre-jambe. Elle glissa les doigts sous sa jupe qui remontait d’elle-même à mesure qu’Emma glissait dans le fauteuil. Je vis apparaître sa belle culotte de satin blanc. Emma me lança d’une voix grave et suave:
– Continuez Monsieur… Voyez comme ma culotte est mouillée… Vous avez fait de moi une vraie petite salope…
Elle glissa ensuite la main dans sa culotte, et entreprit de caresser son clitoris, tout en me regardant bien dans les yeux. Elle savait qu’elle était belle et excitante, et de s’exposer ainsi lui procurait assurément du plaisir. Je ne voyais pas directement sa chatte ni ses mamelons, mais ils étaient juste là, presque dévoilés, sous un petit morceau de tissu. J’essayais de voir si sa chatte était velue ou rasée de près, sans succès.
Additionnés aux caresses de l’œuf vibrant dans sa chatte, quelques coups de doigts supplémentaires sur son petit bouton d’amour suffirent à la faire basculer et son corps se mit à convulser. Elle laissa échapper de petits cris feutrés, se retenant visiblement pour ne pas alerter le voisinage. Elle tentait de soutenir son regard vers moi mais elle n’avait plus le plein contrôle sur son corps. J’en profitai pour fermer le vibrateur à distance. Reprenant peu à peu ses sens, elle me dit:
– J’espère que vous avez apprécié la vue. Je m’attendais à vous voir sortir votre bite et vous branler.
– Le spectacle était formidable, je vous en remercie. Par respect, je n’aurais en aucun cas voulu interférer, savourant plutôt chaque instant de mes yeux. Mais n’ayez crainte, je m’occuperai sous peu de soulager la pression que vous avez causée dans mon membre.
– Hé bien j’apprécie votre retenue, c’est très galant de votre part! J’ai pris bien du plaisir aujourd’hui, tout comme le reste de la semaine. J’imagine que notre relation sera maintenant différente, bien que je m’attende à votre discrétion la plus grande.
– Il en va de soi. J’ai aussi passé de bons moments à lire vos messages, tout comme les petites notes du matin dans mon bureau.
– Les notes du matin? De quoi parlez-vous?
– Hé bien… des post-it coquins, et de la photo ce matin.
– Simon, je n’ai pas remis les pieds dans ton bureau depuis que je t’ai surpris la semaine dernière. J’ignore ce que disaient ces petits mots, mais ils ne sont pas de moi, et visiblement je ne suis pas la seule vilaine fille entre ces murs avec le cul en feu.
Je ne savais plus quoi dire. Qui donc me laissait ces mots si ce n’était Emma, et à qui était ce magnifique téton sur la photo? Quelle autre femme du bureau se doigtait en travaillant? J’allais devoir éclaircir ça…
Gêné par ce petit malaise, je remis la télécommande sur le bureau d’Emma, alors qu’elle replaçait ses seins dans son soutien-gorge. Avant de la laisser, je la remerciai pour cette aventure et lui dit de faire appel à moi si elle avait encore besoin de conseils.
– Avec plaisir, Monsieur Pearls. J’ai aussi en tête quelques personnes qui pourraient bien bénéficier de vos qualités, je vous les référerai probablement lorsque l’occasion s’y prêtera.
– Voilà une bonne idée. Donnez-leur mon adresse courriel, monsieurpearls@gmail.com , ainsi le tout se fera dans la plus grande discrétion.
Je sortis donc de son bureau, et pris congé le reste de la journée. J’avais envie d’aller me détendre après ces émotions, et de réfléchir à tout ça. J’avais maintenant une énigme à résoudre, et je devais trouver comment aborder la situation avec Samuelle qui était au fait de mon jardin secret. Mais ça, c’est une toute autre histoire…
FIN
Monsieur Pearls
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